
Lüderitz, une ancienne colonie allemande d’Afrique du Sud. A ses portes le célèbre village fantôme de Kolmanskop.
On dit que les visiteurs s’y promènent dans des ruines ouvertes aux quatre vents.
L’image est puissante, le décor est planté. C’est celui qu’a choisi Lüderitz, la dernière pépite d’une scène alsacienne toujours aussi fertile.
Lüderitz, c’est – avant tout – une option à la Joy Division qui consiste à effacer les individualités derrière le projet musical.
Une belle dynamique d’où vient tout juste d’éclore un premier EP autoproduit : » Les lueurs du Phosphore « .
L’objet, hybride, résonne comme une rencontre savamment orchestré entre rock, new wave, pop et post-punk…
Cinq titres pareillement teintés d’un sens aigu du verbe et d’une rythmique raffinée comme pour mieux nous donner le goût de la déambulation auditive avec pour unique point cardinal, l’exigence.
On the road to Lüderitz !